Entre la cité et la forêt équatoriale, le quotidien des habitants de Dibaya-Lubwe
La province de Mai-Ndombe en République Démocratique du Congo est une région recouverte d’une forêt équatoriale estimée à 95 000 km2. Cette forêt s’étend le long de la rivière Kasaï, qui fait office de limite entre les provinces de Mai-Ndombe et de Kwilu. Les habitants de la commune rurale de Dibaya Lubwe, située le long de cette rivière, ont donc accès à cette forêt pour y cultiver et chasser.
Les habitants de Dibaya Lubwe traversent la rivière Kasaï en pirogue pour se rendre dans la forêt équatoriale. Ils y cultivent des maniocs, du maïs et d’autres produits agricoles. La forêt est une source importante de nourriture pour ces habitants, qui vivent chaque jour entre leur cité et la forêt équatoriale.
Lors d’un passage à Dibaya Lubwe, le reporter a pu observer des femmes rentrer de la forêt avec des paniers traditionnels remplis de vivres sur leur dos. La forêt est donc une source essentielle pour la subsistance des habitants de cette région.
À l’aube, une femme de Dibaya-Lubwe se dirigeant vers la forêt, portant fièrement un panier traditionnel sur son dos. Encore un symbole vivant de la connexion profonde entre la communauté et la nature. 🌿💼 #CompagneDeLaForêt #TraditionVivante #DibayaLubwe
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Il est important de noter que plusieurs grandes forêts se trouvent également dans la province de Kwilu. Il convient de noter que les habitants de cette contrée ne se contentent pas seulement de cultiver et chasser dans les forêts mais qu’ils abattent également des arbres pour en faire des grumes et des planches qu’ils commercialisent ensuite ailleurs.
Ces grumes et planches sont souvent transportés par bateau ou baleiniers vers d’autres régions, ce qui contribue bien évidemment à l’économie locale. Toutefois, il est important de veiller que cette activité soit menée de manière responsable pour préserver les forêts et éviter toute forme d’exploitation excessive.
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